dimanche 17 août 2014

Plus un poil sur le caillou

Sans jamais avoir eu une longue chevelure, j'avais, à l'annonce de mon cancer, un beau grain de cheveux, épais et qui plus est naturel, ayant cédé à la vague nhappy. Il fallait que je m'y fasse, moi qui avait dépensé tant d'argent pour prendre soin de mes cheveux, j'allais les perdre.
Fini les différents styles de coiffure!




Voulant prendre le taureau par les cornes, j'étais quasi omnibulée par l'idée que mes cheveux me restent dans mes mains, sur le lit ou tapissent mon lavabo. C'est mon ami qui m'a coupé mes cheveux avant ma première chimio. 

1ère coupe de mes cheveux



Moi, après ma 1ère coupe, satisfaite du résultat



Le 31 décembre 2013, c'est la joie au coeur que j'ai passé ma Saint-Sylvestre. Je me sentais jolie malgré toutes ces épreuves. Heureuse tout simplement d'être toujours en vie!

  
D'abord très courts, nous avons dû complètement les raser par la suite. Après ma seconde chimio, il fallait se rendre à l'évidence: je perdais mes cheveux! C'est un moment que j'ai très bien vécu. J'ai décidé par la même occasion d'assumer ma nouvelle tête: pas de perruque ni de foulards. Quand les gens, surpris, me parlaient de ma nouvelle coupe, je leur répondais que j'avais un cancer avec le sourire et que c'était une chance pour moi d'expérimenter un nouveau look!


Perte de mes cheveux, rien qu'en passant mes doigts






Une bonne coupe s'imposait





Ma 3ème chimio
Maquillage et accessoires pour avoir bonne mine

Au travail

5 commentaires:

  1. Je suis actuellement dans cette phase et votre blog me donne du baume au cœur,magnifique blog, vous êtes une très belle femme, continuez à donner le sourire aux femmes...
    Merci encore,
    Saibou

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  2. Bonjour Saibou, j'ai voulu ce blog pour cela: donner du baume au coeur de toutes les femmes qui souffrent du cancer du sein. La vie ne s'arrête pas avec cette nouvelle. Il faut lui sourire et trouver la force de combattre la maladie pour des lendemains meilleurs. J'espère que vous le lirez encore longtemps.
    A bientôt, au détour d'autres articles.

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